Seniors Hiver J4 2020

Seniors Hiver : le point avant la dernière journée

Pour la première fois dans l’histoire du club, cinq équipes représentent le TC Poey de Lescar dans le championnat interclubs hivernal.

En plein cœur de la trêve de Noël, c’est le moment idéal pour dresser un bilan provisoire après quatre journées de compétition.

Quels résultats ? Quels classements ? Quelles ambitions pour la cinquième et dernière journée ? Quels joueurs se démarquent par leurs exploits ou leurs contre-performances ? Vous le saurez en lisant ce qui suit.


Dur d’enchaîner pour l’équipe 1 féminine

Bilan : 1 victoire, 3 défaites.

Classement : 5e sur 6.

Leur point fort : Margaux (mais on dira pas laquelle).

Leur point faible : la cheville (ou les crampes ça marche aussi).

Après une saison en tout point exceptionnelle, marquée par un succès en Coupe d’Hiver et en Coupe de Printemps, la découverte du niveau supérieur n’est pas sans embûche pour nos joueuses qui n’ont engrangé qu’une seule victoire sur les quatre premières rencontres. Malgré le renfort non négligeable de Margaux Minaberry (15/3) qui a même perfé à 15/1, la roue tourne souvent en faveur des adversaires.

La faute notamment à l’autonomie de la capitaine Agathe Butet qui peine à tenir plus de 8 jeux sans exploser physiquement, ou encore à l’excellente gestion des nombreuses balles de match (perdues) dans les doubles décisifs. Car oui, elles ont bel et bien réussi à obtenir des balles de match même avec Margaux Sevin dans l’équipe de double.

En revanche, difficile de leur reprocher leur combativité, à l’image de Clémence Boulin dont le premier simple a duré 4 heures (soit l’équivalent de 6 matches pour la capitaine), un simple finalement perdu, tout comme sa cheville. Nos filles reçoivent Morlaàs dimanche pour la dernière journée en vue d’arracher le maintien en D2.


L’équipe 2 féminine sur la pente ascendante

Bilan : 1 victoire, 1 nul, 2 défaites.

Classement : 4e sur 6.

Leur point fort : le sourire en toutes circonstances, même s’il faut avouer que ça ne fait pas gagner des matches.

Leur point faible : le comptage des points (quand elles en gagnent).

Battues par Oloron en ouverture du championnat (4-0), nos joueuses ont bien réagi en arrachant le nul au double décisif sur les terres battues de Billère (2-2). Soulignons ici la belle prestation d’Elise Jourdain, aussi surnommée « mouton », qui était plus proche de la chèvre en simple et qui s’est bien rattrapée en double associée à Anaïs Rodriguez.

Alors que l’on pouvait croire au début d’une belle série, le retour à la réalité s’est avéré fracassant avec un lourd revers subi à Bizanos (4-0) même s’il ne faut pas minimiser la performance de nos joueuses qui ont réussi l’exploit de marquer seulement 10 jeux en 4 matches.

Scénario incroyable la semaine suivante : menées 1-0 après la défaite en simple d’Anne-Marie Dessus très solide dans le tie-break du troisième set (7-0 pour sa jeune adversaire), elles ont inversé la tendance et gagné la rencontre face au Luy de Béarn au double décisif (3-1), double auquel a pris part Anne-Marie, revancharde, aux côtés de Clara Sevin.

Nos joueuses se rendent à Morlaàs dimanche pour y disputer une rencontre pour l’honneur (ou du moins ce qu’il en reste) et accessoirement pour éviter de terminer à la dernière place de leur poule. Heureusement, elles ne risquent pas de descendre en division inférieure étant donné qu’elles sont déjà au plus bas.


L’équipe 1 masculine vise la première place

Bilan : 4 victoires.

Classement : 1er sur 6.

Leur point fort : le double, ça passe toujours, même dos au mur.

Leur point faible : les doubles, là pour le coup ça passe moins bien.

C’est pour le moment un sans-faute (mais certainement pas un sans-double-faute) pour nos petits gars qui ont remporté leurs quatre premières rencontres. Un parcours qui garantit d’ores et déjà à notre équipe de retrouver la D2 la saison prochaine.

Artiguelouve (4-0), Nay (3-1), Lons (3-1), Bizanos (4-0) : tous sont tombés sous les coups de nos joueurs, même si cela n’a pas toujours été facile. Et pour preuve, coach Rafaël Poujol a réalisé l’une des plus belles performances hivernales en perdant en trois sets un match qui semblait pourtant à sa portée après avoir remporté la première manche 6/0 (qui plus est contre un adversaire qui ne lui avait encore jamais pris un set).

Soucieux de suivre l’exemple montré par son entraîneur, Guillaume Bourdeau (15/3) s’est payé la semaine suivante une belle contre à 15/5 en marquant seulement 3 jeux. Alors que Romain Arla entamait sérieusement le set-average de l’équipe, de son côté, Xavier Grosclaude s’est essayé à un autre jeu : tenter d’établir le record du monde de doubles fautes dans un match. 26 selon les syndicats, 33 selon la police : c’est le beau score réalisé sur un match en trois sets, heureusement gagné au final.

Signalons également les crampes d’Aurélien Mazet au bout de 3 jeux dans le double décisif à Lons sachant qu’il n’avait pas joué en simple avant. Sans parler de Jean-Baptiste Brandela, un homme généreux de nature, toujours prêt à laisser un set à ses adversaires.

De quoi laisser un brin d’espoir à Oloron qui affrontera notre équipe à Poey ce dimanche dans une rencontre décisive pour la première place synonyme de qualification pour les demi-finales. Un nul suffit à nos joueurs, mais s’ils sont nuls ça ne suffira probablement pas.


L’équipe 2 masculine aux portes des phases finales

Bilan : 3 victoires, 1 nul.

Classement : 1er sur 6.

Leur point fort : franchement, on le cherche encore.

Leur point faible : des leaders en carton.

Se retrouver invaincu après 4 journées alors que le capitaine et numéro 1 de l’équipe Lucas Capbern se fait un lumbago en éternuant, le tout quelques jours après s’être bloqué le dos en ramassant un stylo, cela tient clairement du miracle.

Plein de bonnes intentions, Rémi Pentenero (15/5) a donc souhaité prendre le leadership et mobiliser cette équipe dépourvue de capitaine. Il a alors soigneusement préparé un discours pour motiver ses troupes avant la première rencontre, discours dont la crédibilité en a pris un coup lorsque Rémi a perdu à 30/1 quelques heures après. D’ailleurs, il a eu droit à quelques semaines de repos bien méritées pour se remettre tranquillement en question.

Toujours est-il que derrière, ça assure. Quentin Boulin, Matthieu Larrandaburu, Laurent Schafer, Igor Ferrer, Jérôme Toulouse et Clément Cortade (plutôt en double), c’est du costaud et ça prend les points.

Le derby de ce week-end à Lescar sera décisif en vue de la première place : en cas de victoire, c’est tout bon pour nos joueurs. Tout autre résultat compliquerait sérieusement la tâche.


Un parcours honnête pour l’équipe 3 masculine

Bilan : 1 victoire, 1 nul, 2 défaites.

Classement : 5e sur 6.

Leur point fort : l’apéro.

Leur point faible : l’apéro.

Dans cette équipe composée majoritairement de nouveaux compétiteurs, chaque dimanche c’est clairement tennis champagne. D’ailleurs c’est plus souvent champagne ou toute autre boisson alcoolisée que tennis.

En 4 journées, nos joueurs ont tout de même réussi à engranger une victoire contre Boeil-Bezing (3-1) et un nul à Jurançon (2-2). Ils ont aussi enquillé un bon paquet d’apéros dont l’issue a souvent été défavorable à leurs prestations tennistiques.

Citons par exemple cette soirée tarbaise très mal négociée par Brice Berthelot la veille de la rencontre face à Lée : notre brave garçon a pris 0 et 1 en 40 minutes (échauffement et douche compris) avant d’aller se recoucher avec quelques problèmes gastriques et toujours aucune victoire en 2019.

Cette performance a donné de bonnes idées à Nicolas Figueiredo qui tente régulièrement de l’imiter. La belle découverte dans cette équipe nous vient de Rémi Léglise, déjà auteur de plusieurs perfs dans ce championnat. Il devrait rapidement se retrouver numéro 1 de l’équipe devant Pierre-François Flament qui gagne autant de matches que Brice !

Notre équipe de champions disputera une ultime rencontre à domicile contre Bordes le dimanche 12 janvier avec pour seule ambition de finir sur une bonne note. Pas de risque de descente pour cette équipe qui évolue déjà au plus bas niveau départemental, même si certains pourraient légitimement prétendre à jouer en-dessous.

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